New life in Toronto

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dimanche, 4 avril 2010

Ceux qui faisaient leur voyage de noce...

Les week-end s'enchainant à un rythme effréné, il m'est nécessaire de faire un bond d'une semaine en arrière afin de vous conter celui qui nous a mené vers le site probablement le plus visité du Canada.

Je tiens néanmoins à réconforter nos parents qui ont failli s'étrangler en lisant le titre de ce billet, il ne sera nul question de mariage dans les lignes qui vont suivre, mais bien de raconter notre journée passée aux abords des Chutes du Niagara. Mais pourquoi ce titre, me direz-vous ? Tout simplement car ces Chutes ont été pendant longtemps, et restent encore aujourd'hui, une destination phare des voyages de noce. Oscar Wild les appelait d'ailleurs "the bride's second disappointment", que l'on traduit par "la seconde déception de la jeune mariée".

En effet, pour cela au moins, nous étions prévenu... les Chutes du Niagara sont très généralement décevantes. Étant ainsi relativement préparés, je dois dire que nous avons été plutôt agréablement surpris par ce spectacle de la nature (sans certes porter trop d'intérêt à l'environnement urbain omniprésent). Mais revenons-en au récit de notre journée.

Les fameuses Chutes se situent donc sur la rivière Niagara qui relie le lac Érié au lac Ontario. Elle se situent à environ 120 km de Toronto et il ne faut qu'une heure et demi pour les rejoindre en voiture depuis chez nous. Nous avons cependant commencé par atteindre le petit village de Niagara-on-the-lake, qui se situe à l'embouchure de la rivière au niveau du lac Ontario. Ce village d'environ 15000 âmes, a gardé un style ancien, qui date de sa reconstruction au 19ième siècle après que les américains aient rasé la ville.

Un exemple de l'architecture conservée pour cet hôtel de charme.  

Nous avons ensuite longé la rivière Niagara qui sert de frontière entre les États-Unis d'Amérique et le Canada.

Sur la photo ci-dessus, vous pouvez apercevoir à gauche les rives canadiennes et à droite les rives américaines.

Nous avons alors gagné la ville de Niagara Falls qui est une sorte de parc d'attraction géant qui regorge de casinos, restaurants, hôtels, et autres temples de la consommation. Je ne partagerai pas de photos de ces horreurs singularités pour laisser la surprise à ceux qui voudront le découvrir de leur propre yeux, mais c'est une curiosité à part entière.

Si l'on arrive donc à faire abstraction de ces... attractions (pas facile à dire hein ?), on découvre alors une merveille de la nature. Avec 2800 m3 d'eau déversée chaque seconde (ce qui représente une certaine quantité de baignoires pleines...), ce sont les chutes les plus puissantes d'Amérique. Rien que le volume sonore suffit à en imaginer la force.

Malheureusement pour nous, la saison touristique n'ayant pas encore commencé, le fameux bateau "Maid of the mist", qui mène au pied des chutes, n'était pas en service... Tant pis pour nous, il nous faudra revenir. Voici néanmoins quelques clichés.

Nous avons néanmoins pu profiter de l'effet des faibles températures sur la bruine émanant des chutes et qui gèle au contact de la végétation environnante (voir la photo en bas à droite).

Nous avons ensuite pris la direction du sud, tout en suivant la rivière Niagara, jusqu'à atteindre le lac Érié. Nous avons ainsi pu profiter de la vue sur la ville américaine de Buffalo...

Et nous avons également pu jouir de la beauté de ce paysage paisible sur les berges de ce lac...

Ce premier week-end qui sentait bon le printemps (poser les gros manteaux pour profiter des premiers rayons de soleil... quel bonheur !) nous a permis de découvrir un haut lieu du tourisme canadien, mais surtout de dénicher quelques coins de verdure pas forcément catalogués dans les guides touristiques.

Nous laisserons ainsi le temps à la nature de se réveiller avant de revenir, c'est sûr, et de profiter de la beauté de ces paysages lorsqu'ils auront revêtu leur habit verdoyant.

D'ailleurs, cela nous permettra peut-être de faire plus ample connaissance avec notre nouvel ami raton-laveur...

dimanche, 21 mars 2010

Ceux qui faisaient un tour au lac...

Allez hop hop hop, on garde le rythme et on profite de ce nouveau billet pour caller les photos qui n'attendent que de sortir de leur carte mémoire pour voyager à travers le monde. Et oui, car ce blog va finir par prendre une notoriété internationale avec ses consultations sur les 5 continents dans pas moins de 30 pays et territoires différents…

Ce billet sera donc l'occasion de vous faire découvrir le paysage qui se trouve à 5 min à pied du travail d'Aurore. Pour ceux qui n'auraient pas suivi, Aurore travaille depuis 2 mois maintenant dans une petite société située aux abords du lac Ontario. Ainsi par beau, elle a la très désagréable opportunité de pouvoir profiter de ce panorama pour aller déjeuner… pas de chance !


Lorsque l'on s'approche du lac Ontario, après avoir pris soin de s'être éloigné du centre ville de Toronto (du fait du chapelet d'iles qui bordent la ville), on se croit vraiment au bord d'une mer ou d'un océan.

En effet, le lac Ontario avec ses 18 529 km² est l'un des 5 Grands Lacs américains. Même s'il s'agit du plus petit, il fait tout de même la taille de 32 lacs Léman. Autant dire qu'il n'est pas possible de voir la berge d'en face (environ 85 km). Les 5 grands lacs étant relié les uns aux autres, il s'agit également du dernier lac. Il reçoit son approvisionnement en eau par la rivière Niagara qui se déverse via les fameuses Chutes et va ensuite se déverser dans le St-Laurent. Sa profondeur maximale est de 244 mètres avec une profondeur moyenne de 86 mètres. Il est même possible de détecter un phénomène apparenté à celui des marées. Bon certes, il faut être attentif car il a lieu toute les 11 minutes et entraine un changement de la hauteur de l'eau de seulement 2 cm…

   

Lors de cette promenade dominicale, il faisait encore frais, mais c'était l'occasion pour nous de profiter des premiers rayons de soleil qui réchauffent… et qui annoncent la fonte des neiges et des glaces…

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